Biographie
En quelques mots, c’est…
- Un instrument à dimension humaine, léger à « transporter » : quatre à huit chanteurs et autant d’instrumentistes, selon les répertoires.
- Un lieu d’ancrage inspirant et porteur : Rocamadour.
- Un gigantesque territoire à explorer : le répertoire sacré, qui embrasse dix siècles de l’histoire de la musique, constitué d’œuvres immenses connues, mais aussi d’innombrables pépites à découvrir.
- Une équipe d’artistes qui s’adaptent aux époques très variées du répertoire sacré : à la fois solistes et choristes ou musiciens d’orchestre.
- Une expérience renouvelée des concerts : immersion sonore, spatialisation, scénographie, mise en lumière sont des composantes ancrées dans le travail de l’ensemble.
- Une recherche du sensible et de la beauté pour créer l’émotion et la rencontre avec tous les publics.
Pourquoi ce nom ? C’est le nom de la médaille de Rocamadour, lieu de pèlerinage millénaire : depuis le Moyen Âge, les pèlerins remportent après leur passage dans la cité sainte cette médaille en forme d’amande. Grâce à eux, elle voyage aux quatre coins du monde, emportant avec elle le rayonnement de Rocamadour. De très belles structures et de grands artistes lui ont déjà accordé leur confiance, comme la Cité de la Voix à Vézelay, le Festival les Flâneries de Reims, Sinfonia en Périgord, les festivals de Perpignan, Sacrée Musique !, les Sacrées Journées de Strasbourg, le Palazzetto Bru Zane, Thierry Escaich, Thomas Ospital, le quatuor Girard. Associé depuis sa naissance en 2017 au Festival de Rocamadour, l’ensemble y est en résidence permanente.
Ombres et lumières dans les motets de Poulenc, Victoria, Bruckner, Rheinberger et Elgar
De même que d’immenses peintres, comme Rembrandt ou Monet, ont choisi la lumière pour vrai sujet de leur peinture, des compositeurs de la Renaissance à nos jours se sont appropriés cette impalpable et si essentielle matière. La plaçant au centre de leur langage musical, les compositeurs de ce programme peignent en sons des paysages très vivants, très contrastés. Leurs chemins harmoniques, l’épaisseur des polyphonies et la brillance des voix fabriquent ce qu’on pourrait appeler de la lumière sonore. L’ordre des œuvres et leur spatialisation permettent au public de découvrir progressivement les voix des huit chanteurs de l’ensemble : le fil proposé construit vraiment l’écoute du spectateur et lui permet de profiter pleinement de la densité des polyphonies à huit voix de la troisième partie.